TEST : Slain : Back from Hell, un plateformer sanglant !

22 février 2018

Depuis que je joue sur Nintendo Switch, j’ai l’habitude de feuilleter le catalogue de jeux sur l’eShop assez régulièrement. En parcourant les nombreuses sorties, un jeu m’a tapé dans l’œil au premier regard. Slain : Back from Hell, un jeu de plateforme aux sonorités metal, où le sang coule à flots. Le jeu est déjà disponible sur PC, One, PS4 et Vita depuis 2016 et a vu le jour sur Switch il y a quelques semaines. Nous voici plongés dans un univers gothique et lugubre, où la mort nous attend à chacun de nos pas.

Bienvenue en enfer

Il était une fois, au fond d’une crypte, un homme qui dormait paisiblement, probablement d’un sommeil éternel. Jusqu’à ce qu’un spectre vienne le déranger pour lui dire qu’il faut terrasser le vilain Seigneur Vroll. Après nous avoir fait don d’une épée, l’esprit disparaît et nous voilà en chemin. Il faut l’avouer, l’histoire n’est pas le point fort de Slain et est même anecdotique. Sur notre chemin, notre héros rencontrera divers types d’ennemis. Des squelettes armés, des monstres volants non-identifiés, des slimes… Le bestiaire est bien garni, il y en a pour tous les goûts !

Slain Back From Hell Décors 3

Slain, un side-scroller basé sur un gameplay simple…

Slain a la particularité de proposer un gameplay simple et efficace. On saute sur les plateformes et on tape pour tuer les monstres. Pour se déplacer, on dispose d’une touche de saut et une touche d’esquive arrière qui peut s’avérer très utile quand les ennemis sont proches.

Slain Back From Hell Loup

Bathoryn, notre héros, transformé en loup pour une course contre le scroll

Deux modes d’attaque s’offrent à nous : le corps à corps (épée normale, épée enflammée et hache de glace) et la magie, avec laquelle on envoie un rayon lumineux en ligne droite. Il faut utiliser la bonne arme contre le bon ennemi sous peine de devoir lui infliger quasiment le double des coups. On a aussi la possibilité de parer les coups. Mais attention, ce n’est qu’en appuyant au bon timing qu’on pourra déjouer l’attaque adverse et ainsi déstabiliser l’ennemi. Certains monstres sont mêmes imbattables sans utiliser cette méthode.

…mais qui ne rend pas pour autant le jeu facile !

Dans ce jeu, il faut bien jouer et ne pas y aller en mode bourrin. C’est difficile de foncer dans le tas car le moindre fait de toucher un ennemi vous fait perdre des dégâts et vous propulse légèrement en arrière. Et quand des ennemis nous encerclent, c’est pas la joie. La barre de vie extrêmement petite rend la tâche encore plus difficile.

Pour ma part, je les tuais le plus rapidement possible pour ne pas me retrouver bloqué dans un coin. À noter que notre héros metalleux a des jambes en mousses et ne peux pas sauter par dessus les ennemis ! Le tout couplé à une courte durée d’invulnérabilité quand on subit un coup, le die and retry est assuré !

Slain Back From Hell Décors

Dans ce jeu, il y a un ennemi chiant de ouf : le papy squelette qui envoie des boules d’énergie. Il les envoie tout en reculant, ce qui fait qu’on les reçoit pendant qu’on tape les autres ennemis et c’est parfois difficile de les éviter. D’ailleurs, il vous faudra souvent renvoyer des projectiles, telles les boules de mana ou flammes de dragon. Pour ce faire, rien de plus simple : il faut donner un coup d’épée. L’avantage en les renvoyant, c’est qu’elles vont infliger des dégâts au premier monstre qui se la reçoit.

Pour corser la difficulté, de nombreux pièges se dressent sur notre chemin. Ils impacteront clairement votre nombre de morts étant donné que certains ne sont pas assez visibles. On peut aussi s’en servir pour pousser les ennemis dedans, ou bien les attirer… Et oui, en s’approchant de nous, ils se suicident en activant les dalles. Pas de quoi être vraiment surpris, les squelettes n’ont pas de cerveau après tout 😉

Une direction artistique réussie

S’il y a bien une chose qui m’a fait acheter Slain, c’est sa bande-son. Des musiques metal aux riffs puissants qui donnent la pêche et l’envie de détruire du squelette. On peut noter qu’elle est parfois discrète mais est soigneusement composée pour embellir les décors.

Slain Back From Hell Headbang

L’univers graphique, tout en pixel art, est très bien travaillé lui aussi. On voyagera dans une dizaine de niveaux différents possédant chacun une ambiance qui leur est propre (mais toujours sombre et ténébreuse). Dans ces niveaux, on pourra regretter l’absence d’items cachés et de collectibles, ce qui se prête pourtant bien à ce type de jeu.


Points positifs :

  • Décors sanglants en pixel-art
  • Ambiance metal au top
  • Try and die difficile mais accessible
  • Gameplay simple

Points négatifs :

  • Histoire anecdotique
  • Très peu de secrets ou items à ramasser
  • Problème de fps sur Switch

Slain : Back from Hell est très plaisant à jouer, surtout si vous aimez la musique metal, car pour moi c’est une des seules raison qui vous poussera à l’acheter. Son gameplay simple aux allures d’un Castlevania 2D permettra à quiconque de se l’approprier, tandis que la difficulté de certains niveaux corsera votre aventure infernale. Comptez entre 6 à 10 heures pour terminer le jeu, selon votre skill (j’ai par exemple passé 1h30 sur le 4ème boss). Même si Slain pèche dans son scénario, c’est surtout une bonne expérience graphique et musicale. Il vous fera passer un bon moment sur votre console 🙂 

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